Outils & méthodes

Photobiomodulation

Photobiomodulation Neurofeedback Luxembourg

Que la lumière soit sur votre cerveau !

Les appareils que nous utilisons sont composés de LED (et non de laser). Ils permettent d’appliquer une lumière non invasive, de faible intensité et non thermique. La lumière se situe généralement dans le spectre rouge visible.

La photobiomodulation n’est pas de la luminothérapie, ils n’ont rien à voir. L’effet de la photobiomodulation s’apparente à la photosynthèse chez les plantes. La lumière est absorbée par les cellules et provoque une cascade biologique : elle libère l’ATP dans la cellule induisant l’étape de neuroplasticité. Cela lui confère de multiples effets à différents niveaux (anti inflammatoire, anti oxydatif, régénératif, neuroprotecteur…).

Depuis quelques années, elle est très utilisée dans la cosmétique (diminution des cicatrices, réduction des rides…). Et elle est enfin mise sur le devant de la scène pour l’amélioration des fonctions cognitives et émotionnelles ainsi que la dépression, le PTSD, l’AVC, le traumatisme crânien, les démences (Alzheimer, parkinson…).

Publié dans des revues réputées:

Historique

Aujourd’hui appelée la photobiomodulation (PBM), cet outil a porté de nombreux noms au cours de son développement :

Voici un condensé de son histoire et développement :

C’est en 1967, à Budapest, que l’histoire de la PBM démarre lorsque le Professeur Mester découvre la biostimulation par laser. Dès 1983, on va l’utiliser pour soigner les blessures des sportifs et en 1998, la NASA lance une étude sur la cicatrisation des plaies dans l’espace par thérapie LED.

En 2005, elle la photobiomodulation est utilisée pour régénération de la moelle épinière, ce qui lui vaudra une publication dans le journal Nature and Pain en 2006. En 2009, un article lui est dédié dans The Lancet déclarant que “Le PBM réduit la douleur immédiatement après le traitement dans les cas de cervicalgie aiguë et jusqu’à 22 semaines chez les patients souffrant de cervicalgie chronique”.

Depuis 2010, elle s’inscrit officiellement comme un traitement validé pour de nombreuses affections, surtout dans le domaine de la douleur et des blessures variées (arthrose, tendinite, douleurs chroniques, cancer…).

Nos applications

Ce que nous ne pratiquons pas

Tout ce qui est du domaine médical est hors de nos compétences.

Mécanismes d’action

La PBM repose sur 4 mécanismes et agit au niveau des mitochondries.

1. Absorption

Si la cellule n’absorbe pas la lumière, il n’y aura jamais d’effet. La PBM est absorbée par les chromophores (récepteurs de lumière) qui se trouvent dans les protéines mitochondriales et les membranes cellulaires de notre organisme.

2. Réactions immédiates

La lumière absorbée par la cellule entraîne une réaction au sein de celle-ci : le potentiel de la membrane mitochondriale augmente, la consommation d’oxygène augmente produisant de l’ATP.

Cela va modifier les molécules de signalisation : celles réactives à l’oxygène, à l’azote et aux ions calcium (Ca2+). Selon l’état des dites cellules, elles vont soit augmenter soit diminuer, pour tendre vers l’homéostasie (= processus de régulation par lequel l’organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur dans des valeurs normales).

3. Effets intracellulaires

La voie d’action de la photobiomodulation passe par un facteur de transcription appelé NF-kβ. Dans notre organisme, il a pour rôle de réguler les gènes et la production de cytokines à partir du noyau de la cellule. Les cytokines sont des protéines jouant le rôle de signaux permettant à des cellules d’agir à distance sur d’autres cellules cibles pour en réguler l’activité et la fonction.

Le facteur NF-kβ est connu pour jouer un rôle pro-inflammatoire. La PBM intervient sur ce facteur et le transforme en un facteur anti-inflammatoire qui permet également la régénération tissulaire lorsqu’il travaille avec le facteur en Nfr-2.

Les deux facteurs couplés entraînent l’activation d’enzymes, la sécrétion de facteurs de croissance et d’autres messagers secondaires. Nfr-2 augmente notamment l’activité antioxydante cellulaire de la Superoxyde Dismutase, de la Catalase, de la Glutathion Peroxydase, qui diminuent les dérivés réactifs de l’oxygène (DRO) excessifs.
Ces effets cellulaires entraînent une amélioration de la vitesse et de la qualité de la réparation des tissus, une réduction de l’inflammation et une diminution de la douleur.

Note : Les DRO peuvent s’attaquer :

– aux composés vitaux de nos cellules

– aux membranes cellulaires

– aux protéines

– à notre ADN (perturbation de sa réplication : mutation, cancer…)

→ Au niveau de la cellule, cela entraîne la mort cellulaire par apoptose (processus d’autodestruction des cellules) ou nécrose.

→ Au niveau des tissus, les DRO peuvent durcir les artères causant des problèmes cardiovasculaires mais aussi détériorer le collagène (les tissus deviennent rigides).

4. Effets extracellulaires et secondaires

Les cellules communiquent beaucoup entre elles. Les réponses locales ci-dessus entraînent des effets à distance sur les cellules qui n’ont pas absorbé la lumière. Les sécrétions des cellules qui ont absorbé la lumière affectent les cellules voisines (effets secondaires) et peuvent passer dans le sang et le système lymphatique. système lymphatique, ce qui a des effets à distance de la zone de traitement. Ces effets ont été démontrés en laboratoire et dans des essais cliniques.

Quelques notions de physiques

Il existe une grande variété d’ondes, dans le domaine de la lumière on parle de spectre optique. Il englobe l’infrarouge, le spectre visible, et l’ultraviolet. La discipline étudiant leurs lois et comportements s’appelle l’optique.

Spectre de la lumière

Longueur d’onde

C’est une grandeur physique qui caractérise une onde. Elle dépend de la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu qu’elle traverse sans que sa fréquence ne soit modifiée.

Lumière blanche

Chaque onde lumineuse a une longueur d’onde différente. Voici celle de la lumière blanche :

Lumière du laser

Lumière monochromatique de forte puissance (haute irradiation) et une plus grande densité de puissance car le faisceau a une taille réduite.

Lumière des LEDs

Lumière monochromatique avec une puissance plus faible que le laser (faible irradiation) et une densité de puissance diminuée car le faisceau est de plus grande taille. Elle peut émettre n’importe quelle longueur d’onde de lumière.

Contre-indication et limites

Comme tout outil ou méthode, la photobiomodulation a aussi des limites. D’où l’importance de se former à l’utilisation de ces outils comme nous le faisons. Ces règles ci-dessous s’appliquent pour les appareils à LED et non à laser qui présentent bien plus de contre indications et de risque.

Seuils et limites

Si l’exposition à la PBM est trop courte ou d’une faible intensité, elle n’aura pas d’effet. Au contraire, trop d’exposition peut causer des effets inhibiteurs, il faut donc veiller à ne pas sur-utiliser la photobiomodulation. A petite dose sur le long terme elle est donc plus efficace.

Source image : Thor Training Program

Contre-indications & précautions

Lorsque l’appareil est un laser de classe 3B ou 4 il peut endommager les yeux. Ce n’est pas le cas de nos appareils. Nos appareils LED peuvent être utilisés pour traiter les yeux si les paupières sont fermées.

Il est préférable de ne pas utiliser la PBM sur le ventre d’une femme enceinte pour ne pas perturber le foetus en développement.

En cas d’inflammation, il est possible de présenter des symptômes temporaires quelques heures après le traitement PBM, le temps que la réaction inflammatoire disparaisse.

La PBM ne doit pas être utilisée en cas de cancer sur la tumeur.

Législation

Les réglementations diffèrent d’un pays à l’autre et même d’un état à l’autre au sein d’un même pays (comme les USA). Les réglementations varient également selon les professions. L’utilisation du laser est réglementée à Luxembourg et réservée à certains corps de métier. Nous n’utilisons pas de laser mais des LED.

Il existe des réglementations pour les fabricants concernant les allégations de sécurité et d’efficacité. La plupart des pays disposent d’un processus officiel de demande et d’approbation, comme la FDA aux États-Unis, la CE en Europe, la TGA en Australie, Santé Canada, etc.

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Ressources

Source de cette page à référencer : Thor Training program